Le droit au répit de l’aidant familial a été créé en décembre 2015, suite à l’application de la loi d’adaptation de la société au vieillissement. Cet avantage permet aux proches aidants qui s’occupent d’une personne âgée en perte d’autonomie de prendre du temps pour se reposer, et de bénéficier d’une aide au répit d’un montant annuel de 500 euros. Cette aide peut notamment servir à consommer des heures d’aide à domicile.
Droit au répit de l'aidant familial - Petits-fils

Le droit au répit de l’aidant familial : une reconnaissance indispensable

Qu’est-ce que le droit au répit ?

Le droit au répit est une mesure d’aide prévue par la loi, qui permet à un aidant familial de bénéficier de solutions de relais lorsqu’il accompagne au quotidien une personne âgée ou en situation de handicap, et que cet accompagnement devient trop lourd.

Ce droit est ouvert dans le cadre de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), lorsque l’aidant principal ne peut plus assurer seul l’aide nécessaire. Ce dispositif permet de garantir à l’aidé une continuité de soins et d’accompagnement, tout en offrant à l’aidant un temps pour se ressourcer.

Une mesure pour prévenir l’épuisement : chiffres et études à l’appui

Selon plusieurs études menées en France, plus de 60 % des aidants déclarent ressentir une fatigue persistante, et près d’un tiers souffrent de symptômes d’épuisement ou de détresse psychologique. Le droit au répit s’inscrit donc comme une reconnaissance essentielle du rôle joué par ces accompagnants familiaux, souvent invisibles.

Des rapports soulignent que l’accès à ces solutions de répit permet non seulement d’améliorer la qualité de vie de l’aidant, mais aussi de prolonger le maintien à domicile de la personne aidée, dans de meilleures conditions.

Quelles sont les conditions pour bénéficier du droit au répit de l’aidant familial ?

Le droit au répit est un dispositif essentiel pour soutenir les aidants familiaux dans leur rôle quotidien. Il s’adresse aux personnes accompagnant un proche en perte d’autonomie, lorsque cet engagement devient trop lourd à porter sans relai. Pour y avoir droit, certaines conditions précises doivent être remplies.

Les critères d’éligibilité

Les proches aidants pouvant bénéficier du droit au répit sont :

  • L’époux ou l’épouse de la personne aidée
  • Le partenaire de PACS
  • Le concubin ou la concubine
  • Un parent, un enfant ou un autre membre de la famille
  • Une personne vivant avec la personne âgée ou entretenant un lien affectif fort avec elle

Pour que ce droit soit activé, plusieurs conditions doivent être réunies :

  • La personne âgée doit bénéficier de l’APA à domicile (allocation personnalisée d’autonomie)
  • L’aidant doit assurer une présence indispensable au maintien à domicile
  • Aucune autre solution de relais ne doit pouvoir être mise en place (famille, professionnel, structure externe)

En complément, un congé de proche aidant peut être accordé. Il permet au salarié de suspendre ou réduire temporairement son activité pour s’occuper de son proche. Ce congé, d’une durée maximale de 3 mois renouvelables, peut être pris à temps plein ou temps partiel, et est indemnisé sous certaines conditions par la CAF ou la MSA.

Quelles sont les démarches administratives pour en faire la demande ?

Pour bénéficier du droit au répit, l’aidant doit faire une demande dans le cadre du plan d’aide APA de la personne accompagnée. Cette démarche est généralement effectuée auprès du conseil départemental, qui gère l’APA.

La demande peut être déposée :

  • En ligne, via le site du département ou de la MDPH
  • Directement auprès du service social ou d’un CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination)

Il est également possible de se faire accompagner par un travailleur social ou un professionnel d’un DAC (Dispositif d’Appui à la Coordination).

Les documents nécessaires à fournir

Lors de la constitution du dossier, les pièces suivantes peuvent être demandées :

  • Un justificatif de lien avec la personne aidée (livret de famille, déclaration sur l’honneur)
  • Une attestation de perception de l’APA par la personne âgée
  • Une description des besoins d’aide au quotidien
  • Le cas échéant, une attestation d’employeur pour le congé du proche aidant

La qualité d’aidant doit être reconnue dans le cadre du plan personnalisé d’aide établi pour la personne âgée. Une fois le dossier validé, les aides au répit peuvent prendre plusieurs formes : accueil de jour, hébergement temporaire, intervention de professionnels à domicile, etc.

Quelles sont les solutions concrètes offertes par le droit au répit ?

Le droit au répit vise à soulager les aidants familiaux en leur offrant des solutions concrètes pour se reposer temporairement, tout en assurant un accompagnement de qualité pour la personne âgée ou en situation de handicap. Ces dispositifs, soutenus financièrement dans le cadre de l’APA, permettent d’organiser une prise en charge relais, en toute sérénité.

L’accueil temporaire en établissement spécialisé

L’accueil temporaire dans un EHPAD ou un établissement médico-social spécialisé est l’une des solutions les plus mobilisées dans le cadre du droit au répit. Il permet à la personne aidée de bénéficier d’un environnement sécurisé et encadré par des professionnels de santé, pendant une période allant de quelques jours à plusieurs semaines.

Cette formule est particulièrement utile lorsque l’aidant doit s’absenter, faire face à une hospitalisation, ou tout simplement se reposer. Elle garantit la continuité des soins et du suivi médical, dans un cadre rassurant.

Les aides à domicile professionnelles

Faire appel à un service d’aide à domicile comme Petits-fils est une autre solution proposée dans le cadre du droit au répit. Cette option permet de maintenir la personne aidée dans son environnement habituel, tout en allégeant la charge de l’aidant familial. Les prestations peuvent être financées en partie par l’APA ou d’autres aides départementales, selon la situation.

Les séjours de vacances adaptés

Les séjours de vacances adaptés permettent à la personne âgée ou en situation de handicap de partir dans un cadre sécurisé, encadré par des professionnels formés. Pendant ce temps, l’aidant familial peut bénéficier d’un vrai moment de repos. Ces séjours sont proposés par des structures spécialisées, parfois en lien avec les dispositifs locaux d’accompagnement (CLIC, DAC, etc.), et peuvent être partiellement financés par l’APA.

Quand bénéficier du droit au répit ?

Le droit au répit peut être mobilisé dans le cadre de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) lorsqu’un aidant principal s’occupe d’une personne âgée dépendante (GIR 1 à 4) et qu’il a besoin de repos ou se trouve momentanément indisponible (fatigue, hospitalisation, obligations personnelles…).

Cette aide financière complémentaire peut être activée même si le plafond du plan d’aide APA est déjà atteint, sous réserve que la présence de l’aidant soit considérée comme indispensable.

Les personnes âgées qui n’atteignent pas le plafond APA correspondant à leur niveau de dépendance (GIR) peuvent également bénéficier d’une prise en charge de ces mêmes prestations dans le cadre du plan d’aide principal, tant que celui-ci reste dans les limites fixées.

Comment financer le droit au répit ?

Le financement du droit au répit repose sur plusieurs sources possibles, combinant fonds publics, aides sociales et soutiens complémentaires. L’objectif est de rendre ces dispositifs accessibles au plus grand nombre, en limitant le reste à charge pour les familles aidantes.

Le budget alloué par l’État et les collectivités

L’État, via les départements, finance une grande partie du droit au répit dans le cadre de l’APA. Les conseils départementaux adaptent localement les modalités de financement en fonction des ressources de la personne âgée, de son niveau de dépendance, et de la capacité de l’aidant à être remplacé. Ce budget couvre en tout ou partie les prestations de relais (aide à domicile, accueil temporaire, etc.).

Les aides complémentaires (APA, caisses de retraite, mutuelles)

Outre l’APA, d’autres aides financières peuvent compléter ce dispositif :

  • Certaines caisses de retraite proposent des aides spécifiques au répit ou à l’accompagnement des aidants
  • Des mutuelles santé incluent parfois une prise en charge ponctuelle de services d’aide ou d’hébergement temporaire
  • Le crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile peut aussi alléger le coût d’une aide professionnelle

Il est recommandé de se rapprocher de chaque organisme pour connaître les conditions d’éligibilité et les démarches à effectuer.

Le rôle des associations et des structures locales

De nombreuses associations d’aidants ou d’accompagnement à la perte d’autonomie (France Alzheimer, APF France handicap, etc.) jouent un rôle clé dans l’information, l’orientation et le soutien des familles.

Petits-fils : un soutien personnalisé pour les aidants familiaux

Le droit au répit permet aux aidants familiaux de souffler sans culpabiliser, en s’assurant que leur proche âgé bénéficie d’un accompagnement de qualité. Chez Petits-fils, nous comprenons les enjeux liés à la perte d’autonomie et proposons des solutions concrètes pour accompagner les familles dans cette étape de vie.

Comment Petits-fils accompagne les aidants dans l’accès au droit au répit

Un service d’aide à domicile tel que celui proposé par Petits-fils est une solution idéale pour soulager l’aidant familial tout en apportant à la personne âgée une aide personnalisée et rassurante. Nos équipes sont disponibles pour intervenir à domicile, en relais de l’aidant, sur des temps ponctuels ou réguliers.

Nos conseillers peuvent aussi accompagner les familles dans la compréhension et la mise en place du droit au répit, notamment dans le cadre de l’APA. Nous aidons à évaluer les besoins, à estimer les coûts, et à mettre en place un plan d’aide sur mesure, adapté à chaque situation.

Les services à domicile proposés par Petits-fils

Les auxiliaires de vie qui exercent aux côtés de Petits-fils sont formés et expérimentés. Ils prennent en charge, avec professionnalisme et bienveillance :

  • L’aide au lever et au coucher
  • L’aide à la toilette
  • La préparation et la prise des repas
  • L’aide aux courses
  • La sortie d’hospitalisation
  • L’accompagnement aux rendez-vous médicaux
  • La compagnie et vie sociale
  • La présence de nuit, pour sécuriser les nuits de la personne âgée

 

Tous les intervenants disposent d’un diplôme, d’une qualification professionnelle ou de la Certification de réalisation Croix-Rouge Compétence, et justifient d’au moins trois ans d’expérience auprès de personnes âgées à domicile. Ce niveau d’exigence garantit un accompagnement haut de gamme, dans le respect des habitudes et du rythme de vie de chaque bénéficiaire.

 

Vous avez des questions concernant le droit au répit de l’aidant familial ? Vous aimeriez en savoir plus concernant notre gamme de services d’aide à domicile haut de gamme pour les personnes âgées en perte d’autonomie ? N’hésitez pas à contacter l’agence Petits-fils la plus proche de chez vous en remplissant notre formulaire sans engagement. Nos conseillers se feront un plaisir de vous apporter les réponses que vous recherchez.

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